Fatima Bouchan primée à Utrecht : le cinéma marocain brille au Festival du court-métrage

Fatima Bouchan primée à Utrecht : le cinéma marocain brille au Festival du court-métrage

mardi 03 juin 2025

Le cinéma marocain a été à l’honneur lors d’un festival de court-métrage organisé à Utrecht, aux Pays-Bas, sous l’égide de la Fondation Taouassoul pour la culture et les médias, avec le soutien du Centre cinématographique marocain, de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, ainsi que du Consulat général du Maroc à Utrecht.

Parmi les moments forts de cette édition, le prix de la meilleure interprétation féminine a été attribué à Fatima Bouchan, actrice marocaine saluée pour la justesse et la force de son jeu. Une reconnaissance qui vient confirmer le talent grandissant de cette artiste dans le paysage cinématographique maghrébin.

Une édition riche en diversité

Le festival a réuni 13 courts-métrages en compétition, représentant une mosaïque de pays : le Maroc, la Palestine (invitée d’honneur), la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, la France, la Belgique et les Pays-Bas. Un carrefour artistique et culturel à l’image des diasporas maghrébines et arabes en Europe.

Le réalisateur tunisien Samir Harbaoui a remporté le prix de la meilleure réalisation pour son film Mandat, tandis que le film palestinien Khaled and Nema du cinéaste Sohail Dahdal a été doublement primé : meilleur scénario et meilleure interprétation masculine, cette dernière étant décernée à l’acteur Oday Al-Saeedi.

L’art au service du dialogue

Lors de la cérémonie de clôture, le directeur du festival, Benyounes Bahkani, a souligné que cette manifestation cinématographique se veut un pont culturel entre les communautés issues de l’immigration et les sociétés d’accueil, en particulier aux Pays-Bas. Le festival entend également aborder les questions migratoires sous un prisme artistique, engagé et humain, tout en offrant une vitrine annuelle pour des œuvres à la fois créatives et porteuses de sens.

Les organisateurs ont rappelé que le festival constitue un espace de dialogue interculturel et un outil de réflexion collective autour des thématiques du multiculturalisme, de l’identité et de l’appartenance, à travers le langage universel du cinéma.

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