C’est une montée en puissance fulgurante que connaît L’affaire, le nouveau programme court de la chaîne 2M. En quelques semaines à peine, ce format digital, lancé sur la plateforme 2M.ma et les réseaux sociaux, a déjà séduit plus de 4 millions de spectateurs en ligne. Un succès viral qui confirme l’évolution des habitudes de consommation des contenus télévisuels, notamment chez les jeunes générations.
Conçu spécifiquement pour le digital, L’affaire adopte un format ultra-court – moins de trois minutes par épisode – mais n’en sacrifie ni la tension narrative ni la qualité de la production. À travers une série d’enquêtes récentes, inspirées de faits divers ayant marqué l’opinion publique, le programme nous plonge au cœur de dossiers complexes avec sobriété et efficacité.
La voix posée et incarnée de Miriam Raissi donne le ton. Son récit, précis et captivant, est sublimé par la mise en scène soignée du réalisateur Amine Aouni, qui réussit à condenser le suspense et la densité de l’information en quelques minutes à peine. Chaque épisode est une immersion dans les rouages de l’enquête, tout en valorisant discrètement le travail des forces de l’ordre.
Ce qui fait mouche, au-delà de l’exécution, c’est la manière dont L’affaire réinvente le genre. Le programme s’inspire de l’art ancestral du hlaïqi, ce conteur traditionnel qui fascinait les foules sur les places publiques, mais il l’adapte aux codes de l’ère numérique. Résultat : un storytelling millimétré, visuellement percutant et narrativement moderne.
Ce succès rapide témoigne d’un appétit croissant pour les formats courts, à la fois immersifs, ancrés dans le réel et portés par une identité forte. L’affaire s’impose ainsi comme un modèle du genre, à la croisée du journalisme, du divertissement et de la narration digitale.
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