La 6ᵉ édition du Festival du Film Arabe de Casablanca a débuté en grande pompe vendredi soir, avec une cérémonie d’ouverture marquée par un vibrant hommage à deux icônes du cinéma arabe : l’acteur égyptien Ahmed Helmy et l’artiste marocain Younes Megri. Dans une atmosphère festive et cinéphile, le festival a salué leurs parcours artistiques et leur contribution à l’enrichissement du patrimoine culturel arabe.
La soirée a également été l’occasion de présenter les membres du jury des différentes compétitions. La section des longs-métrages de fiction et documentaires est présidée par le réalisateur et producteur marocain Nabil Ayouch, entouré de la critique tunisienne Henda Haouala, de l’acteur égyptien Bassem Samra, du cinéaste irakien Ahmed Yassine Al-Darraji et de l’actrice marocaine Nisrine Erradi. Pour les courts-métrages, le jury est dirigé par Hicham Lasri, épaulé par l’actrice égyptienne Shery Adel et la réalisatrice jordanienne Darin Sallam.
Très ému, Ahmed Helmy a confié à la presse sa fierté de recevoir cet hommage à Casablanca, saluant un festival qu’il considère comme « un espace privilégié de réflexion et de valorisation des enjeux du cinéma arabe ». Il a aussi exprimé son admiration pour la vitalité du cinéma marocain sur la scène internationale, porté selon lui par des œuvres audacieuses et des talents de premier plan.
Le festival, qui se poursuivra jusqu’au 20 juin, propose une sélection de 31 films issus de 13 pays arabes, comprenant 12 longs-métrages et 19 courts-métrages. Cette diversité témoigne d’une volonté de refléter la richesse des regards et des récits issus du monde arabe.
Organisé par l’Association Imtidad pour la culture et le développement, en partenariat avec le Conseil de la ville de Casablanca et le Centre Cinématographique Marocain (CCM), l’événement s’enrichit également d’un programme parallèle : ateliers de scénario et de réalisation, conférence sur le cinéma, master class animés par Ahmed Helmy et Younes Megri, sans oublier un panorama de films marocains et arabes.
Avec cette édition, Casablanca confirme son rôle de plateforme incontournable pour les cinémas du monde arabe, entre transmission, réflexion et célébration de la créativité.
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