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DANS L’ŒIL DE LA CAMÉRA
ABEL DANAN
« L’épouvante est un genre qui permet
de parler des maux de notre société
avec beaucoup de justesse »
OCTOBRE A ÉTÉ MARQUÉ PAR LA SORTIE EN SALLE NATIONALE DU PREMIER
LONG-MÉTRAGE DU RÉALISATEUR ABEL DANAN, «LA DAMNÉE», UN THRILLER
PSYCHOLOGIQUE QUI NOUS PLONGE AU CŒUR DES TRADITIONS MAROCAINES,
UNE COMBINAISON RARE DANS NOTRE PAYSAGE CINÉMATOGRAPHIQUE.
Propos recueillis par Keltoum Ghazali
e lundi 28 octobre, nous avions semblaient eux aussi tout droit sortis d’un film
rendez-vous au Megarama d’horreur, travestis en personnages étranges
Casablanca avec l’équipe du et effrayants, du vampire en redingote au
film « La Damnée », pour une zombie sanguinolent. Une animation originale
C avant-première placée sous et inédite, avant de découvrir le long-métrage
le signe de l’épouvante et du fantastique. du jeune réalisateur Abel Danan, qui livre
Un public très nombreux, jeunes et moins au cinéma marocain une première œuvre
jeunes, personnalités du cinéma marocain totalement maîtrisée, explorant les thèmes
et journalistes, certains déguisés - Haloween de l’isolement et de la folie. Entretien avec un
oblige - comme dans un véritable spectacle jeune prodige que l’on n’a pas fini d’encenser.
vivant. Les invités méconnaissables
Cinenews Novembre-Décembre 2024
